Te souviens-tu du jour où tu m’avais dit : « J’adore ton foutre, il a un goût de vanille ». Tu aimais particulièrement le savourer le matin, lorsque j’étais encore en pleine torpeur entre veille et sommeil. Très fière de toi, tu avais prétendu une fois m’avoir fait jouir dans mon sommeil. Impossible d’en être certain pour ma part, trop coincé que j’étais dans cette interzone de la conscience où rêve et réalité se mélangent. Je savais juste qu’à la fin de chaque nuit, ta bouche gourmande s’activait avec succès à me ramener à la vie.
De toutes les amatrices de fellation que j’avais pu fréquenter avant toi, tu t’en distinguais par ton ardeur absolue. Rien à voir avec les automates aux mouvements plus ou moins bien huilés ou les brouillonnes incapables de se concentrer. Les pires étant les dégoûtées qui s’agitaient sans passion. Non. Toi, tu aimais avoir une queue au fond de la gorge et tu ne te privais pas de me le signifier. Ni de me le dire.
« C’est si bon de prendre ta queue à demi molle en bouche, et puis te faire grossir doucement, cueillir la première goutte de plaisir qui sort de ton méat, sucer ton gland comme un gros bonbon rose façon fraise Tagada grand format ». L’évocation de cette sucrerie d’enfance te faisait rire comme une gamine.
La première fois que ma tige s’était retrouvée entre tes lèvres, j’ai cru que j’allais fondre en toi. Il faisait nuit. Nous étions assis sur la jetée près de la plage après avoir passé la soirée à nous frotter l’un contre l’autre devant le comptoir d’un bar. Sentant mon pantalon devenir trop étroit, tu m’avais délivré d’un geste souple. D’emblée, tu m’avais absorbé comme une goule en manque de vie. Sentant ma jouissance venir, j’avais tenté de t’arrêter en t’agrippant les cheveux, mais tu t’étais dégagée.
« Ne me prive pas du meilleur, je t’en prie ».
J’ignore bien sûr si tu te rappelles de tout cela. Mais moi oui, je m’en souviens encore.
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Une réponse sur « Remembrances#22 »
Très joli et excitante histoire : bravo !