Te souviens-tu du jour où tu m’avais dit Ne bouge pas, je vais te prendre en photo.
Bouger, comment aurais-je pu ? Tu m’avais menotté aux bras de mon fauteuil. Un bandeau posé sur les yeux, tu me torturais délicatement de ton martinet à courtes lanières de daim noir et du bout de tes ongles rouges. Depuis combien de temps ? J’avais perdu la notion des minutes et des heures. En arrivant chez moi, nous avions pris le thé et tu m’avais expliqué ce que tu avais en tête avec moi. Je suis sûre que cela vous plaira. J’avais décidé de te faire confiance. Tu m’as demandé à pouvoir te changer dans ma chambre. Pendant ce temps, déshabillez-vous et gardez votre boxer. Je t’ai obéi. Lorsque tu es revenue, tu portais une guêpière noire et mauve et ton sexe était à nu. Tu m’as fait asseoir sur le fauteuil et tu as extirpé de ton sac d’accessoires deux bracelets en tissu fermant par des Velcro. Les mêmes qu’utilisent les surfeurs pour ne pas perdre leur planche dans les vagues. Tu m’as bandé les yeux et tu as commencé. Doucement d’abord. Le fouet qui caresse. Les ongles qui effleurent. Un glaçon que tu vas chercher dans mon frigo et que tu poses sur mon téton, avant que tu ne le lèches. Et puis les lanières qui cinglent. Brièvement. Qui caressent à nouveau avant de s’abattre sèchement sur la peau. J’ignorais où et comment allait être le prochain contact. C’était très excitant. Maîtresse totale du jeu, tu m’as enlevé mon caleçon. Mon érection était énorme. C’est là où tu m’as pris en photo. Ta main s’est emparée de ma queue. J’ai gémi de plaisir en ressentant la chaleur de ta paume. Tu branlais comme une déesse, avec fermeté mais tout en douceur. Lorsque j’ai joui, tu as pris un peu de mon sperme répandu sur ma poitrine et tu l’as posé sur mes lèvres. Goûte-toi, coquin.
J’ignore bien sûr si tu te rappelles de tout ça. Mais moi oui, je m’en souviens encore.