Considérations générales
Ce n’est pas parce qu’une queue ne bande pas entièrement qu’il faut renoncer à la branler. Au contraire. Avec ou sans érection, un traitement digital approprié peut tout à fait la mener jusqu’à l’éjaculation.
Branler avec les doigts.
Travaillez le gland avec le pouce, l’index et le majeur réunis que vous aurez au préalable humidifiés avec de la salive ou un peu de votre jus intime. Certaines branleuses expertes préfèrent rendre leurs doigts glissant avec une dose de gel lubrifiant. C’est à vous de voir. L’idée étant de procéder par des petits mouvements de haut en bas et de bas en haut.
En tout état de cause, veillez à ne pas trop serrer. Le gland possède une surface sensible, voire hypersensible, et le manipuler à sec pourrait avoir des effets contraires au but recherché. N’hésitez pas à interroger votre partenaire pour savoir si la pression lui convient. Comme en toutes choses de l’amour, le dia logue est essentiel. N’oubliez pas le pouvoir érotique des mots. Certains hommes y sont très sensibles. Manifestez votre plaisir à ce branlage et restez concentrée sur votre ouvrage. Chassez de votre esprit la liste des courses à faire.
Voyons maintenant ce qu’il en est de la branlette avec la main.
Ce travail avec la paume de votre main requiert tout autant de délicatesse. Inutile de serrer une queue durcie comme si vous vous accrochiez à une branche au-dessus du vide. Il importe de saisir le membre de votre amant avec douceur et fermeté. Le serrer oui, mais pas trop. Encore une fois, le dialogue avec votre partenaire vous permettra de trouver la pression idéale.
La souplesse du poignet est ici essentielle, on ne le répétera jamais assez. Combien de branleuses novices voient leurs efforts réduits à néant par trop de rigidité dans le poignet. Alternez l’amplitude et la pression de vos mouvements de va-et-vient. Lorsque vous descendez, ne tirez pas trop. Cela pourrait irriter le frein. Là encore, de la délicatesse avant tout.
Tout mouvement mécanique est à proscrire. Gardez à l’esprit qu’il s’agit là d’un jeu qui doit être réalisé avec sérieux, mais dans la joie et la bonne humeur.
Tenir les couilles de votre partenaire dans le creux de votre main libre tout en lui manipulant la queue de l’autre peut être une source de plaisir supplémentaire. Tout comme de passer votre langue sur ses bourses. Certaines expertes délicates n’hésitent pas à les tenir au chaud dans leur bouche. Une fois encore, c’est à vous de voir.
De temps à autre, gobez-lui le gland et titillez son méat et son frein avec le bout de votre langue. Cela ne pourra que le surprendre de manière très agréable. Surtout s’il apprécie vos talents de suceuse.
Le périnée est une autre zone sensible trop souvent négligée. Des caresses buccales et/ou digitales peuvent accroître le plaisir de votre amant. Faut-il aller plus bas ? Tout dépend ici des goûts de votre partenaire et des vôtres. Certains y répugnent, d’autres adorent. Nul doute qu’il saura vous manifester son plaisir ou bien son désaccord. Si d’aventure une caresse anale se profile, n’oubliez pas d’humecter votre doigt de la manière la plus appropriée, comme vue précédemment.
Lorsqu’arrive le moment tant attendu de l’éjaculation, ne ralentissez pas votre branlette. Vous touchez au but ! Au contraire, accélérez le rythme jusqu’à l’explosion finale. Si les prémisses d’une branlette se jouent en mode piano, voire pianissimo, l’apothéose se doit d’être joué sur un tempo plus vif. Genre allegro vivace. Voire allegro furioso.
Avec un peu d’expérience, vous saurez détecter chez votre amant les signes avant coureur de sa jouissance. En général, les grognements se font plus sourds, le souffle devient plus court. Parfois un cri du cœur jaillit de la bouche des plus taciturnes. Quelque chose entre « Oh putain c’est trop bon » et « Salope, tu me fais jouir ». Ne vous en formalisez pas. Vous n’êtes ni putain ni salope. Il ne fait qu’exprimer à sa manière un peu frustre le plaisir qu’il a d’être branlé par vous.
Physiquement, la queue est alors saisie d’une raideur ultime, parfois précédée de spasmes incontrôlables. Si d’aventure vous aviez alors un doigt fiché dans son anus, vous devriez ressentir les contractions autour de votre phalange.
Après avoir fait jouir votre amant, continuez doucement à le branler en relâchant progressivement la pression sur sa queue. Certains préfèrent néanmoins ne plus être touchés, le temps que la queue perde de sa rigidité. À vous de vous adapter. Et si l’envie vous en prend, vous pouvez bien sûr vous massez les seins avec cette crème hydratante naturelle. Ce spectacle final peut être la marque d’une belle complicité partagée.
Enfin, sauf si pour vous le sperme est une boisson délectable, ayez une boîte de mouchoirs en papier à portée de main. Cela évitera de tacher le canapé.
Branlette à deux
Confortablement installé chacun sur un fauteuil en vis-à-vis, il peut être plaisant de demander à votre amant de se branler devant vous, pendant que vous ferez de même bien entendu. Observez le rythme et l’amplitude de ses mouvements. Voyez s’il se caresse les couilles en même temps. Ce petit intermède plaisant peut être pour vous une grande source d’enseignement sur les préférences de votre partenaire.
En conclusion
Apprenez à doser douceur et fermeté. Mettez dans votre branlette de l’ardeur et passion, mais pas de brusquerie. De la souplesse avant tout.
Nul doute qu’avec un peu de pratique, votre style s’améliorera jusqu’à mériter le titre si envié de reine des branleuses.