La stagiaire disparaît dans l’arrière-boutique, suivie de Stéphanie et Camille, puis enfile son manteau à la hâte et fiche le camp en laissant les deux femmes seules.
Dans la pièce, rien n’a changé. Le même canapé en skaï noir devant une table encombrée de paperasses. Le même rideau épais fermant la pièce où Marco se repose dans la journée et derrière laquelle il peut observer sans être vu.
Les deux femmes se regardent en souriant.
— Allez, mets-toi à l’aise. Tu ne trouves pas qu’il fait chaud ici ?
Stéphanie a parlé en direction du rideau, assez fort pour que très vite le velours frémisse.
Certaine maintenant que Marco les observe depuis sa cachette, elle s’approche de Camille et l’embrasse à pleine bouche. Langue en avant, conquérante. Lèvres enveloppantes, caressantes. Un baiser aussi goulu que gourmand. Puis elle se recule pour mieux la dévorer des yeux, posant sur la jeune fille un regard plein de désir.
Les deux femmes s’installent sur le canapé. Stéphanie saisit la main de Camille.
— Cela faisait si longtemps, six mois au moins ! Tu m’avais promis de venir plus souvent.
— Je sais.
— Tu nous manques tellement. Vilaine ! Et puis regarde-moi ça, toute coincée dans ta robe. Laisse-moi te défaire un peu.
Un zip plus tard, Camille repose en culotte et soutien-gorge sur le canapé. Dans le même temps, la boulangère ouvre le devant de sa blouse, elle s’accroupit face à la jeune femme et s’empare de ses hanches, son regard rivé dans le sien. Stéphanie respire fort, elle transpire la luxure, le désir animal, une odeur capiteuse l’enveloppe. Camille vacille.
La bouche de Stéphanie se pose sur les seins de Camille, attaquant le téton d’un large mouvement de langue avant que ses lèvres se lancent dans un long suçon savoureux qui rend son ancienne stagiaire encore plus folle. Elle sent le chaud vibrer dans ses entrailles, l’humide se glisser au creux de ses cuisses.
Stéphanie descend plus bas en prenant tout son temps. Sur le ventre d’abord. Puis elle descend vers son sexe qui ne demande que de la salive et des baisers. Sans pudeur, Camille lui présente l’angle parfait de ses jambes écartées, tendant le bassin en avant pour encore plus aller à sa rencontre. Elle avance un peu plus sur le bord du canapé, brûlante de lui offrir l’anneau brun de sa pastille. Quand Stéphanie durcit sa langue pour mieux lui pénétrer l’anus, Camille en hurlerait de joie.