Te souviens-tu du jour où tu m’as dit Tu sais que le mari de Bénédicte ne lui fait plus l’amour depuis des années ? Et cette idiote refuse de le tromper. Il faudrait faire quelque chose pour elle.
J’ai convenu que cette situation devait être des plus pénible pour ton amie parisienne. Je te rejoignais le jeudi soir en général et Bénédicte était arrivée de la veille lorsque j’ai garé ma voiture dans la cour. Vous étiez toutes les deux affairées en cuisine et tu as fait rapidement les présentations. Bénédicte avait la cinquantaine resplendissante. Les cheveux bruns coupés court, un beau visage à peine marqué, une poitrine plus que généreuse et un fessier à damner un saint. Profitant d’un moment où nous étions seuls, tu m’as glissé à l’oreille que tu avais réussi à la convaincre. C’est pour ce soir. Et tu m’as planté là, interloqué. La soirée avait été joyeuse et le vin excellent. Nous étions tous les trois occupés à siroter un cognac devant le feu de cheminée quand tu t’es penchée vers Bénédicte pour lui glisser une phrase à l’oreille qui l’a fait éclater de rire. L’instant d’après, tes lèvres étaient collées aux siennes et tu lui caressais la poitrine. Sans t’interrompre, tu as cherché ma main et l’as posé sur la cuisse de ton amie. Elle a protesté Vous êtes fous, je ne peux pas. Mais rien n’y a fait, nos caresses ont continué et Bénédicte s’est retrouvée bientôt nue. Tandis que tu lui léchais les mamelons, j’avais collé ma bouche à sa fente ruisselante. Hors d’haleine, elle s’est abandonnée et a fini par jouir dans un râle. Plus tard, tous les trois collés les uns contre les autres, Bénédicte a murmuré Merci pour ce merveilleux moment.
J’ignore bien sûr si tu te rappelles de tout cela. Mais moi oui, je m’en souviens encore.